La 7e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie (SITHO) a débuté lundi à l’ouest du Burkina par une visite des tours opérators et des journalistes spécialisés qui sont allés à la découverte de la culture burkinabè dans cette partie du pays.
Près d’une quinzaine de Tours opérators et des journalistes culturels, menés par des guides touristiques ont quitté Ouagadougou dimanche à la découverte des merveilles touristiques de l’ouest du Burkina Faso.
Ils ont tout d’abord fait connaissance avec le palais royal de Kokologo à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, un moment historique des années 1942.
Selon les historiens, il s’agit d’une œuvre architecturale soudanaise dont les plans seraient importés du Mali.
Construite en terre argileuse et d’une superficie de 360 m2, le palais de Kokologo est soutenu d’une charpente en bois depuis la veille de la fin de la deuxième guerre mondiale.
« C’est beau », a tout de suite réagi Daniel Clermont, des « Nouvelles frontières » du Sénégal.
Le Naba Kango, chef de Kokologo a accueilli les randonneurs sous ses plus beaux vêtements dans une ambiance de fraternité et leur a souhaité une bonne traversée en présence du secrétaire général du ministère de la Culture, du tourisme et de la communication, président du comité d’organisation du SITHO, Souleymane Ouédraogo.
Les visites se poursuivent à Bobo-Dioulasso où les randonneurs iront voir le vieux quartier Dioulassoba, son sanctuaire des sacrifices et la grande mosquée historique.
Les visiteurs s’ébranleront ensuite vers la région des Cascades où sont implantées les ruines de Loropéni (inscrites dans le patrimoine de l’UNESCO), de même que les cascades de Sindou etc.
Le SITHO proprement dit démarre le 30 septembre, avec des expositions et se poursuivra jusqu’au au 3 octobre.
Source : Afriqueavenir.org
Pour plus d’infos, visitez le site du salon: http://www.sitho.bf